Carnet N°1 - 29/09/2025
Des routes, des rêves, des machines
20 BÉCANES MYTHIQUES QUI ONT FAIT L’HISTOIRE
“On ouvre ensemble le premier Carnet Motard du Club MBDP”
Ici, on ne parle pas juste de machines et de chiffres, mais de passion et de rêves.
Dans l’univers de la moto, certaines bécanes sont bien plus que de simples véhicules. Ce sont des mythes roulants, des morceaux d’histoire mécanique, des souvenirs de jeunesse ou des rêves de gosse. Qu’elles aient marqué les circuits, les cinémas ou nos routes de campagne, ces motos ont un charisme éternel.
Ce que vous allez lire n’est pas un classement officiel, ni une vérité gravée dans le marbre. C’est notre sélection, faite avec le cœur, pour mettre en avant 20 bécanes mythiques qui nous font vibrer. Si vous en avez possédé une, vous allez sourire. Si vous en rêvez encore, ça ne fera que renforcer l’envie.
Alors, installez-vous confortablement et laissez parler la passion.
Bernie.
SOMMAIRE
20 bécanes, 20 histoires qui ont marqué la route.
Clique sur le nom d’une moto pour accéder directement à sa fiche.
Ce Carnet Motard est le
premier d’une série exclusive.
Les 11 suivants seront disponibles dans
le Club MBDP
Honda CB750 Four (1969)
Type : Roadster / Naked
Moteur : 4 cylindres en ligne 736cc
Puissance : 67 ch
Poids : 218 kg
Vitesse max : 200 km/h
Type : Roadster / Naked Moteur : 4 cylindres en ligne 736cc Puissance : 67 ch Poids : 218 kg Vitesse max : 200 km/h
Dans la légende :
La fin des années 60 est une période charnière pour la moto. Les anglaises dominent encore les routes, mais elles montrent leurs limites : moteurs capricieux, vibrations, fuites d’huile… Puis Honda surgit avec un ovni : la CB750 Four. Son moteur 4 cylindres en ligne, son frein à disque avant, sa finition impeccable et sa fiabilité sans faille changent tout.
Aux États-Unis, c’est la folie : les concessions sont assaillies, et les jeunes motards se pressent pour en acheter une. Dans les rues de Los Angeles, son bruit particulier attire tous les regards. Les puristes britanniques grincent des dents, mais la révolution est en marche.
Surnommée “la première superbike”, la CB750 redéfinit la moto moderne. Elle n’est pas seulement une moto puissante et fiable : elle est le symbole d’une nouvelle ère. Aujourd’hui encore, voir une CB750 rouler, c’est comme apercevoir un morceau d’histoire vivante.
Pourquoi elle est culte :
C’est tout simplement la première superbike de l’histoire. Elle a mis une claque à toutes les concurrentes à la fin des années 60 avec son moteur 4 cylindres, son frein à disque à l’avant (une révolution à l’époque), et sa fiabilité exemplaire. Elle a mis Honda au sommet… et a changé le visage de la moto moderne.
Le saviez-vous ?
Steve McQueen en possédait une. Et même aujourd’hui, une CB750 restaurée peut facilement se négocier autour de 10 000 €.
Parole de motard :
"Celle qu’on surnomme carrément “la première superbike”. Une ligne simple, droit au but. Un moteur 4 cylindres en ligne qui ronronne comme un matou… sauf qu’il griffe sévère quand tu tournes la poignée. Pour moi, la CB750, c’est une révolution. Et si tu en croises une sur la route, regarde-la comme un morceau d’histoire.”
Ducati 916 (1994)
Type : Supersport
Moteur : Bicylindre en L, 916cc
Puissance : 114 ch
Poids : 198 kg
Vitesse max : 260 km/h
Type : Supersport Moteur : Bicylindre en L, 916cc Puissance : 114 ch Poids : 198 kg Vitesse max : 260 km/h
Dans la légende :
Lorsqu’elle apparaît en 1994, la Ducati 916 est un choc visuel et technique. Fine, racée, hypnotique avec son double phare et son monobras oscillant, elle est aussitôt qualifiée d’œuvre d’art roulante. Mais ce n’est pas qu’une question d’esthétique : sur piste, elle impose sa loi.
Carl Fogarty multiplie les victoires en Superbike, et chaque succès grave un peu plus la 916 dans l’histoire. Sa sonorité rauque, son style acéré et son aura unique la transforment en icône. Dans les concessions, elle attire les regards comme un aimant, et sur les posters, elle devient le fantasme de milliers de jeunes motards.
Aujourd’hui encore, beaucoup la considèrent comme la plus belle moto jamais construite. Elle n’était pas la plus puissante de son époque, mais elle reste l’une des plus désirables. Un chef-d’œuvre intemporel, toujours vénéré.
Pourquoi elle est culte :
Dessinée par Massimo Tamburini, la 916 est considérée comme l’une des plus belles motos jamais créées. Elle a dominé le championnat du monde Superbike avec Carl Fogarty et imposé un style qui a influencé toute une génération.
Le saviez-vous ?
En 2019, Ducati a lancé une série spéciale Panigale V4 “916 tribute” pour célébrer les 25 ans de ce modèle mythique.
Parole de motard :
“La Ducati 916, c’est l’Italienne fatale. Tu la regardes, tu tombes amoureux. Tu la conduis, tu te sens terrifié et heureux à la fois.
Yamaha XT500 (1976)
Type : Trail
Moteur : Monocylindre, 499cc
Puissance : 28 ch
Poids : 151 kg
Vitesse max : 140 km/h
Type : Trail Moteur : Monocylindre, 499cc Puissance : 28 ch Poids : 151 kg Vitesse max : 140 km/h
Dans la légende :
Dans les années 70, Yamaha sort un pari
audacieux : une moto simple et robuste capable de tout affronter. La XT500. Un monocylindre à air, un gros couple, un poids plume. Elle est vite adoptée par les aventuriers et devient l’icône des rallyes-raid.
En Afrique, elle s’impose comme l’arme absolue. En 1979, Cyril Neveu remporte le premier Paris-Dakar avec une XT500, et sa légende est scellée. Mais elle séduit aussi en Europe, où elle devient la compagne des voyageurs et des jeunes motards en quête de liberté.
Sa mécanique simple, qu’on peut réparer au bord de la route, et son look dépouillé en font une machine inoubliable. Plus qu’une moto, la XT500 symbolise une philosophie : avec peu, on peut aller très loin.
Pourquoi elle est culte :
La XT500, c’est la baroudeuse par excellence. Simple, robuste, elle a été la moto qui a ouvert la voie aux rallyes africains. C’est elle qui a façonné l’esprit aventure chez Yamaha et inspiré toute une génération.
Le saviez-vous ?
C’est sur une XT500 que Cyril Neveu a remporté le premier Paris-Dakar en 1979.
Parole de motard :
“La XT, c’est pas un avion de chasse. Mais tu sais que tu peux partir au bout du monde avec, elle ne te laissera jamais tomber. C’est un tracteur qui sait tout faire.”
Triumph Bonneville T120 (1959)
Type : Roadster
Moteur : Bicylindre parallèle, 649cc
Puissance : 46ch
Poids : 185 kg
Vitesse max : 180 km/h
Type : Roadster Moteur : Bicylindre parallèle, 649cc Puissance : 46ch Poids : 185 kg Vitesse max : 180 km/h
Dans la légende :
La Bonneville T120 naît dans l’Angleterre des années 60, en pleine effervescence culturelle. Sa ligne élégante, son bicylindre souple et son nom chargé d’histoire séduisent immédiatement.
Elle devient l’emblème des jeunes rebelles et des stars. Steve McQueen, James Dean et les rockers britanniques en font une icône pop. Ce n’est pas seulement une moto performante : c’est un accessoire de style, une déclaration de liberté.
Sur route, elle n’est pas la plus rapide, mais son charisme suffit. Aujourd’hui encore, Triumph capitalise sur cette aura avec ses gammes néo-rétro. La T120 reste une référence, un parfum d’époque qui continue de séduire.
Pourquoi elle est culte :
La Bonneville T120 est l’icône britannique par excellence. Née pour séduire le marché américain, elle incarne le style, la classe et la performance des années 60. Elle devient rapidement le symbole du rock’n’roll et de la contre-culture.
Le saviez-vous ?
Elle doit son nom aux records de vitesse établis par Triumph sur le lac salé de Bonneville, aux États-Unis.
Parole de motard :
“La Bonnie, c’est le cuir, les cheveux au vent, et l’impression de rouler dans un clip des Stones. C’est la moto des cool kids.”
Harley-Davidson Fat Boy (1990)
Type : Cruiser
Moteur : V-Twin, 1340cc
Puissance : 60ch
Poids : 200 kg
Vitesse max : 160 km/h
Type : Cruiser Moteur : V-Twin, 1340cc Puissance : 60ch Poids : 200 kg Vitesse max : 160 km/h
Dans la légende :
Quand Harley dévoile la Fat Boy en 1990, c’est un choc. Une moto massive, presque intimidante, avec ses jantes pleines et son look de colosse. Mais c’est au cinéma qu’elle devient une légende : en 1991, Arnold Schwarzenegger l’immortalise dans Terminator 2.
Dès lors, impossible de dissocier la Fat Boy de cette image iconique. Elle devient l’incarnation du rêve américain, symbole de puissance tranquille. Elle n’était pas faite pour aller vite, mais pour imposer sa présence.
Aujourd’hui, elle continue d’incarner une certaine idée de l’Amérique : rouler Fat Boy, c’est rouler avec le cinéma, la culture et l’imaginaire collectif dans son sillage.
Pourquoi elle est culte :
La Fat Boy, c’est le symbole du custom américain moderne. Son allure massive, ses roues pleines et sa silhouette musclée en ont fait une star instantanée, notamment au cinéma.
Le saviez-vous ?
Arnold Schwarzenegger roule sur une Fat Boy dans “Terminator 2”, scène culte qui a propulsé le modèle dans la culture populaire.
Parole de motard :
“Quand tu vois une Fat Boy, tu penses à l’Amérique. C’est lourd, c’est massif, c’est pas fait pour courir… c’est fait pour cruiser avec style.”
BMW R80 G/S (1980)
Type : Trail / Adventure
Moteur : Flat-twin, 797cc
Puissance : 50 ch
Poids : 186 kg
Vitesse max : 167 km/h
Type : Trail / Adventure Moteur : Flat-twin, 797cc Puissance : 50 ch Poids : 186 kg Vitesse max : 167 km/h
Dans la légende :
En 1980, BMW surprend tout le monde avec une moto hybride : la R80 G/S. Ni pure routière, ni tout-terrain extrême, elle inaugure un nouveau concept : celui du trail polyvalent. Avec son flat-twin robuste, sa transmission par cardan et son confort inédit, elle permet de voyager loin, sur tout type de terrain.
Rapidement, elle devient la compagne idéale des aventuriers. Et quand Hubert Auriol remporte le Dakar en 1981 avec une R80 G/S, la légende est scellée. Elle ouvre une nouvelle ère : celle des grandes machines d’aventure.
Aujourd’hui, chaque BMW GS moderne porte encore son ADN. La R80 G/S, c’est la mère de toutes les “adventure bikes”, une pionnière respectée par tous.
Pourquoi elle est culte :
C’est la mère des trails modernes. Avec elle, BMW a inventé la catégorie “GS” (tout-terrain/route en allemand) et ouvert la voie aux aventuriers.
Le saviez-vous ?
Hubert Auriol a remporté le Dakar en 1981 sur une R80 G/S, consacrant son statut de légende.
Parole de motard :
“La R80 G/S, c’est le début de l’aventure. Sans elle, pas de GS, pas de voyages au long cours comme on les connaît.”
Norton Commando 750 (1967)
Type : Roadster
Moteur : Bicylindre parallèle, 745cc
Puissance : 58ch
Poids : 188 kg
Vitesse max : 185 km/h
Type : Roadster Moteur : Bicylindre parallèle, 745cc Puissance : 58ch Poids : 188 kg Vitesse max : 185 km/h
Dans la légende :
Quand Norton présente la Commando, le public découvre une moto élégante et performante, mais surtout innovante. Grâce à son système Isolastic, qui isole le cadre des vibrations du moteur, elle offre une conduite étonnamment douce pour une anglaise de l’époque.
Rapidement, elle séduit la presse et les motards. Élue plusieurs fois “Moto de l’année” au Royaume-Uni, elle devient une véritable star des années 60. Dans un monde moto en pleine mutation, la Commando incarne l’élégance britannique et une certaine idée du raffinement mécanique.
Aujourd’hui, elle reste l’une des motos les plus emblématiques de la production anglaise, un mélange de caractère et de finesse.
Pourquoi elle est culte :
Élue plusieurs fois “Moto de l’année” en Angleterre, la Commando 750 a marqué les années 60 par ses performances et son style racé.
Le saviez-vous ?
Son système “Isolastic” réduisait drastiquement les vibrations du bicylindre, un atout rare à l’époque.
Parole de motard :
“La Commando, c’est la classe anglaise. Un moteur qui vibre, mais un châssis qui tient. Une vraie machine de caractère.”
Suzuki Katana (1981)
Type : Sport / Roadster futuriste
Moteur : 4 cylindres en ligne, 1075cc
Puissance : 111 ch
Poids : 232 kg
Vitesse max : 230 km/h
Type : Sport / Roadster futuriste Moteur : 4 cylindres en ligne, 1075cc Puissance : 111 ch Poids : 232 kg Vitesse max : 230 km/h
Dans la légende :
En 1981, Suzuki présente un ovni : la Katana. Son design signé Hans Muth tranche radicalement avec les courbes classiques des motos de l’époque. Lignes droites, arêtes vives, réservoir incliné : elle semble taillée au sabre, et son nom n’est pas choisi au hasard.
Certains crient au scandale, d’autres tombent amoureux immédiatement. Mais personne ne reste indifférent. Sous ses airs futuristes, la Katana cache un moteur performant issu de la GSX1100, capable de propulser la machine à plus de 230 km/h.
La Katana a marqué les années 80 comme une moto culte. Aujourd’hui encore, les collectionneurs s’arrachent les modèles d’époque, et Suzuki a même relancé son mythe dans des versions modernes.
Pourquoi elle est culte :
Avec son design futuriste signé Hans Muth, la Katana est devenue une icône des années 80. Elle osait casser les codes avec des lignes anguleuses et un style agressif.
Le saviez-vous ?
Son nom fait référence au sabre japonais, symbole de tranchant et de précision.
Parole de motard :
“La Katana, c’est une moto qu’on reconnait à 100 mètres. On l’aime ou on ne l’aime pas, mais elle n’indiffère jamais.”
Moto Guzzi V7 Sport (1971)
Type : Roadster sportif
Moteur : V-Twin transversal, 748cc
Puissance : 70 ch
Poids : 206 kg
Vitesse max : 210 km/h
Type : Roadster sportif Moteur : V-Twin transversal, 748cc Puissance : 70 ch Poids : 206 kg Vitesse max : 210 km/h
Dans la légende :
En 1971, Moto Guzzi surprend avec la V7 Sport, une machine pensée pour la performance. Avec son V-Twin transversal et son cadre rabaissé, elle offre une tenue de route exemplaire et des sensations inédites. C’est la première Moto Guzzi à franchir la barre symbolique des 200 km/h, un exploit pour l’époque.
Elle séduit les amateurs de sportives mais aussi ceux qui recherchent une moto au caractère affirmé. Sa version au cadre rouge devient une pièce mythique recherchée par les collectionneurs.
La V7 Sport marque l’entrée de Moto Guzzi dans une nouvelle dimension : celle des sportives de caractère. Elle reste aujourd’hui encore l’une des plus belles réussites de la marque italienne.
Pourquoi elle est culte :
Première moto sportive moderne de Moto Guzzi, la V7 Sport posait les bases de l’identité italienne : un mélange de charme mécanique et de caractère unique.
Le saviez-vous ?
C’était la première Moto Guzzi capable de dépasser les 200 km/h.
Parole de motard :
“La V7 Sport, c’est l’élégance italienne mais avec du muscle. Pas parfaite, mais pleine de charme.”
Royal Enfield Bullet 500 (1932)
Type : Classic
Moteur : Monocylindre, 499cc
Puissance : 27 ch
Poids : 190 kg
Vitesse max : 120 km/h
Type : Classic Moteur : Monocylindre, 499cc Puissance : 27 ch Poids : 190 kg Vitesse max : 120 km/h
Dans la légende :
La Royal Enfield Bullet est un cas unique dans l’histoire de la moto. Conçue en Angleterre dans les années 30, elle trouve sa véritable terre d’adoption en Inde, où elle est produite sans interruption depuis des décennies. Adoptée par l’armée, la police et les civils, elle devient une véritable gloire nationale.
Son monocylindre au rythme lent et régulier incarne la simplicité et la robustesse. Pas rapide, pas puissante mais d’une fiabilité redoutable, la Bullet a accompagné des générations entières de motards, des pistes indiennes aux routes européennes.
Aujourd’hui, elle continue d’exister sous des formes modernisées, mais sans renier son esprit originel. La Bullet, c’est le symbole vivant d’une moto intemporelle.
Pourquoi elle est culte :
La Bullet est tout simplement la moto de série la plus ancienne encore produite. Elle a traversé les époques, des années 30 à aujourd’hui, sans jamais perdre son âme.
Le saviez-vous ?
La Bullet a été produite en Inde sans interruption pendant plus de 70 ans.
Parole de motard :
“La Bullet, c’est pas une moto, c’est un morceau de temps qui roule encore aujourd’hui.”
Kawasaki Z1 (1972)
Type : Roadster / Superbike
Moteur : 4 cylindres en ligne, 903cc
Puissance : 82 ch
Poids : 246 kg
Vitesse max : 210 km/h
Type : Roadster / Superbike Moteur : 4 cylindres en ligne, 903cc Puissance : 82 ch Poids : 246 kg Vitesse max : 210 km/h
Dans la légende :
En 1972, Kawasaki frappe fort avec la Z1, son quatre-cylindres de 900cc. Là où Honda avait ouvert la voie avec la CB750, Kawasaki pousse les curseurs encore plus loin : plus de puissance, plus de vitesse, plus de brutalité.
La Z1 devient la nouvelle référence des superbikes. Son look typique des années 70, son réservoir allongé et sa réputation de machine sauvage séduisent une génération entière de motards. Elle bat plusieurs records de vitesse et installe Kawasaki comme spécialiste des sportives extrêmes.
Aujourd’hui, la Z1 est une pièce de collection très recherchée, et son héritage perdure dans les sportives “Z” modernes.
Pourquoi elle est culte :
Réponse de Kawasaki à la Honda CB750, la Z1 a marqué les années 70 avec ses performances explosives et son style ravageur.
Le saviez-vous ?
Elle a battu plusieurs records de vitesse et a consolidé l’image sportive de Kawasaki.
Parole de motard :
“La Z1, c’est un missile vert. Plus sauvage que la CB750, plus brutale. Une vraie Kawa quoi.”
MV Agusta 750S America (1975)
Type : Sportive
Moteur : 4 cylindres en ligne, 749cc
Puissance : 75 ch
Poids : 230 kg
Vitesse max : 220km/h
Type : Sportive Moteur : 4 cylindres en ligne, 749cc Puissance : 75 ch Poids : 230 kg Vitesse max : 220km/h
Dans la légende :
MV Agusta, fort de ses triomphes en compétition, décide dans les années 70 de capitaliser sur sa gloire. La 750S America est le résultat de cette ambition : une moto luxueuse, produite en petite série, au style raffiné et au moteur quatre cylindres puissant.
Son prix exorbitant la rend inaccessible au commun des mortels, mais ce n’est pas le but. Elle est conçue pour les passionnés fortunés, pour ceux qui veulent posséder un morceau d’artisanat italien d’exception. Ses échappements chromés, son design élégant et sa finition impeccable en font une pièce unique.
Aujourd’hui, la 750S America est un joyau de collection, symbole d’un temps où MV Agusta produisait des motos de route comme des œuvres d’art roulantes.
Pourquoi elle est culte :
Produite en série limitée, la 750S America était l’incarnation du luxe sportif italien des années 70.
Le saviez-vous ?
Elle coûtait deux fois plus cher que ses concurrentes japonaises, mais offrait une finition artisanale unique.
Parole de motard :
“La 750S America, c’était pas une moto pour rouler. C’était une moto pour collectionner, admirer, et frimer avec.”
Indian Scout (1920)
Type : Cruiser
Moteur : V-Twin, 606cc
Puissance : 11 ch
Poids : 180 kg
Vitesse max : 100 km/h
Type : Cruiser Moteur : V-Twin, 606cc Puissance : 11 ch Poids : 180 kg Vitesse max : 100 km/h
Dans la légende :
Dans les années 20, Indian sort une machine qui va devenir légendaire : la Scout. Fiable, polyvalente et accessible, elle se distingue rapidement de la concurrence. Sur les routes cahoteuses de l’époque, elle prouve sa robustesse. Sur les circuits, elle brille et décroche des victoires.
Elle devient la moto des travailleurs, des voyageurs et des coureurs. Elle incarne l’Amérique de l’entre-deux-guerres : brute, ambitieuse, en plein essor.
Aujourd’hui encore, le nom “Scout” résonne avec respect, et Indian perpétue cette lignée dans ses modèles modernes.
Pourquoi elle est culte :
La Scout est l’une des premières grandes réussites américaines. Fiable, robuste, elle a marqué les années 20 et reste un symbole de la marque Indian.
Le saviez-vous ?
La Scout a participé à de nombreuses compétitions et records de vitesse dans les années 20 et 30.
Parole de motard :
“La Scout, c’est l’Amérique des débuts. Du cuir, de la poussière, et un V-Twin qui tape comme un marteau.”
Brough Superior SS100 (1924)
Type : Sportive
Moteur : V-Twin, 1000cc
Puissance : 50ch
Poids : 190 kg
Vitesse max : 160 km/h
Type : Sportive Moteur : V-Twin, 1000cc Puissance : 50ch Poids : 190 kg Vitesse max : 160 km/h
Dans la légende :
La Brough Superior SS100 est une moto d’exception, assemblée à la main et testée individuellement. Son créateur, George Brough, voulait proposer la perfection mécanique, et il y parvient. Chaque SS100 était garantie pour atteindre 160 km/h, un chiffre incroyable pour l’époque.
Elle séduit les personnalités et les passionnés les plus exigeants. Mais c’est Lawrence d’Arabie qui la propulse au rang de mythe, en en possédant plusieurs et en en faisant son véhicule de prédilection.
Aujourd’hui, la SS100 reste l’une des motos les plus prestigieuses et recherchées, symbole d’une époque où l’artisanat et la performance se mêlaient au luxe.
Pourquoi elle est culte :
Appelée la “Rolls-Royce of Motorcycles”, la SS100 était la moto la plus prestigieuse des années 20.
Le saviez-vous ?
T.E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) en a possédé sept et en était passionné. C’est au guidon de l’une d’entre elles qu’il est accidenté le 13 mai 1935, entraînant sa mort six jours plus tard.
Parole de motard :
“La SS100, c’est l’élégance absolue. Pas une moto, un bijou mécanique.”
Aprilia RSV Mille (1998)
Type : Supersport
Moteur : V-Twin, 998cc
Puissance : 128 ch
Poids : 189 kg
Vitesse max : 260 km/h
Type : Supersport Moteur : V-Twin, 998cc Puissance : 128 ch Poids : 189 kg Vitesse max : 260 km/h
Dans la légende :
En 1998, Aprilia fait son entrée fracassante dans le monde des grosses sportives avec la RSV Mille. Jusque-là spécialiste des petites cylindrées, la marque ose défier Ducati et les géants japonais. Avec son moteur
V-Twin puissant, son design agressif et sa partie-cycle soignée, elle impressionne immédiatement.
La RSV Mille marque une nouvelle ère pour Aprilia, qui prouve qu’elle peut rivaliser avec les plus grands. Elle ouvre aussi la voie à la RSV4, future championne du monde.
Aujourd’hui, elle reste une machine respectée, symbole de l’audace italienne des années 90.
Pourquoi elle est culte :
Première grande sportive d’Aprilia, la RSV Mille a permis à la marque italienne de rivaliser avec Ducati et les japonaises.
Le saviez-vous ?
Max Biaggi a largement contribué à la notoriété d’Aprilia avec ses succès en compétition à la même époque.
Parole de motard :
“La RSV Mille, c’est l’italienne qui voulait casser le monopole Ducati. Et elle y est presque arrivée.”
Laverda Jota (1976)
Type : Roadster sportif
Moteur : 3 cylindres en ligne, 981cc
Puissance : 90 ch
Poids : 234 kg
Vitesse max : 230 km/h
Type : Roadster sportif Moteur : 3 cylindres en ligne, 981cc Puissance : 90 ch Poids : 234 kg Vitesse max : 230 km/h
Dans la légende :
En 1976, Laverda présente la Jota, une moto qui fait immédiatement sensation. Avec son moteur trois cylindres survitaminé et ses performances impressionnantes, elle devient la moto de série la plus rapide du monde.
Mais au-delà des chiffres, la Jota incarne un tempérament. Brutale, exigeante, elle ne pardonne pas les erreurs et demande un vrai engagement du pilote. C’est une machine pour les passionnés, pour ceux qui aiment les sensations fortes.
Aujourd’hui, elle reste une légende italienne, symbole d’une époque où les constructeurs osaient encore créer des machines extrêmes et sans compromis.
Pourquoi elle est culte :
La Jota était la moto de série la plus rapide du monde à sa sortie. Elle incarnait la fougue italienne avec un moteur explosif.
Le saviez-vous ?
Son nom vient d’une danse espagnole, clin d’œil au tempérament vif de la machine.
Parole de motard :
“La Jota, c’était brutal. Une machine pour les vrais, pas pour les touristes.”
Honda Monkey (1967)
Type : Mini-bike
Moteur : Monocylindre, 49cc
Puissance : 4.5 ch
Poids : 45 kg
Vitesse max : 50 km/h
Type : Mini-bike Moteur : Monocylindre, 49cc Puissance : 4.5 ch Poids : 45 kg Vitesse max : 50 km/h
Dans la légende :
À la fin des années 60, Honda a une idée folle : proposer une mini-moto si compacte qu’on peut la transporter partout. La “Monkey” débarque, toute petite mais pleine d’attitude.
D’abord utilisée dans des parcs d’attractions, elle séduit instantanément les jeunes et les adultes qui veulent goûter aux plaisirs simples de la moto. Son réservoir minuscule, ses roues lilliputiennes et sa position de conduite amusante donnent l’impression de jouer, plus que de rouler. Rapidement, elle devient un phénomène culturel. On la voit sur les plages, dans les campings, dans les ruelles des villes balnéaires. La Monkey n’a pas besoin de puissance : elle mise tout sur l’accessibilité et le sourire.
Dans les années 70 et 80, elle s’exporte partout et crée sa propre scène de préparation. Peintures vives, paniers, paniers latéraux, même des kits de moteur : les propriétaires s’amusent autant à la customiser qu’à la piloter. Honda la modernise ensuite sans trahir son esprit : freins plus sûrs, moteurs plus propres, et un clin d’œil permanent au dessin d’origine. La Monkey devient un petit totem de liberté, une madeleine de Proust mécanique.
Aujourd’hui encore, on en croise qui roulent fièrement, rappelant que la moto, ce n’est pas toujours une question de chronos : c’est surtout une histoire de sensations et d’enfance retrouvée.
Pourquoi elle est culte :
Petite, marrante, facile : la Monkey est une moto à part, symbole de fun et de liberté. Elle a initié des générations entières à deux roues.
Le saviez-vous ?
La Monkey vient à l’origine des mini-motos Honda créées pour les parcs d’attractions japonais, avant de devenir un succès planétaire.
Parole de motard :
“La Monkey, c’est pas sérieux. Et c’est justement ça qui est génial : tu te marres à 40 à l’heure.”
Vincent Black Shadow (1948)
Type : Sportive de route
Moteur : V-Twin, 998cc
Puissance : 55 ch
Poids : 208 kg
Vitesse max : 200 km/h
Type : Sportive de route Moteur : V-Twin, 998cc Puissance : 55 ch Poids : 208 kg Vitesse max : 200 km/h
Dans la légende :
En 1948, Vincent présente une moto qui ne ressemble à aucune autre. Tout de noir vêtue, menaçante, la Black Shadow s’impose immédiatement comme un monstre de route. À une époque où 120 km/h suffisent à impressionner, elle franchit la barre symbolique des 200 km/h.
Les journalistes hésitent entre admiration et crainte. Sur la route, elle exige du respect : couple généreux, châssis sérieux pour l’époque, et une sensation d’accélération inédite. Elle n’est pas faite pour tout le monde ; elle est faite pour ceux qui osent.
Son esthétique participe au mythe : moteur sombre, lignes denses, une présence presque mystique. Les rares heureux propriétaires deviennent les ambassadeurs d’une moto qui défie son temps. La production restera limitée, ce qui renforcera sa légende. Les collectionneurs la traquent aujourd’hui encore, prêts à traverser la planète pour un exemplaire authentique.
La Black Shadow, c’est la preuve qu’une moto peut être à la fois une prouesse technique et une œuvre dramatique. Un chapitre entier de l’histoire britannique concentré dans une silhouette noire.
Pourquoi elle est culte :
Au sortir de la guerre, c’était la moto de route la plus rapide du monde, dépassant les 200 km/h. Son aura sombre et sa rareté en ont fait un mythe absolu.
Le saviez-vous ?
Son moteur et ses carters peints en noir lui donnent ce look unique qui a forgé son nom : “Black Shadow”.
Parole de motard :
“La Black Shadow, c’est une étoile noire : belle, dangereuse, et irrésistible.”
Yamaha R1 (1998)
Type : Supersport
Moteur : 4 cylindres en ligne, 998cc
Puissance : 150 ch
Poids : 177 kg
Vitesse max : 270 km/h
Type : Supersport Moteur : 4 cylindres en ligne, 998cc Puissance : 150 ch Poids : 177 kg Vitesse max : 270 km/h
Dans la légende :
En 1998, Yamaha sort une bombe : la YZF-R1. Sur le papier, ce n’est pas la plus puissante, mais elle est plus légère, plus compacte et mieux pensée que ses rivales. Résultat : une sensation de vivacité et de précision qui change tout.
Son quatre-cylindres hurle, sa partie-cycle virevolte, et la presse s’enflamme. D’un coup, toutes les autres sportives paraissent datées. La R1 impose un nouveau standard : moins de compromis, plus d’efficacité, des sensations brutes.
Sur route, elle impressionne autant qu’elle intimide. Elle réclame de la finesse et de la concentration, récompensant le pilote qui ose s’impliquer. Sur piste, elle s’exprime pleinement, traçant des trajectoires au scalpel. Très vite, elle devient la référence des années 2000, celle que les autres prennent pour cible. Chaque évolution de la R1 consolide sa réputation d’arme affûtée, mélange d’ingénierie japonaise et de passion racing.
Aujourd’hui, son nom seul évoque le respect. La R1 n’est pas seulement une moto : c’est un manifeste sportif.
Pourquoi elle est culte :
La R1 a redéfini la sportive japonaise moderne : compacte, légère, radicale, elle a remis la catégorie à l’endroit dès 1998.
Le saviez-vous ?
La R1 popularise une architecture ultra-compacte (boîte “empilée”, empattement court) pour améliorer l’agilité sans sacrifier la stabilité.
Parole de motard :
“Première fois sur une R1 : tu comprends que la route n’est pas un circuit… mais que la moto, si.”
Suzuki GSX-R750 (1985)
Type : Hyperbike
Moteur : 4 cylindres en ligne, 1299cc
Puissance : 173 ch
Poids : 215 kg
Vitesse max : 312 km/h (avant bridage)
Type : Hyperbike Moteur : 4 cylindres en ligne, 1299cc Puissance : 173 ch Poids : 215 kg Vitesse max : 312 km/h (avant bridage)
Dans la légende :
Fin des années 90, la course à la vitesse bat son plein. Suzuki dégaine la GSX1300R Hayabusa et change l’échelle des valeurs : 312 km/h mesurés, aérodynamique singulière, moteur interminable.
Son design divise, mais il est dicté par l’air : carénage galbé, formes lissées, silhouette profilée pour fendre la pression. L’efficacité prime, et le résultat est sans appel.
L’impact est tel qu’un “gentlemen’s agreement” se met en place pour brider les vitesses de pointe à 299 km/h. La Hayabusa devient alors le symbole d’un âge d’or débridé, quand les fiches techniques repoussaient sans complexe les limites. Au fil des années, elle trouve sa cour chez les préparateurs et en run droite : couple dantesque, fiabilité étonnante, potentiel tuning presque infini. Drag, turbo, nitro… tout lui va.
Malgré les évolutions, l’esprit reste le même : une machine à avaler les horizons avec une facilité déconcertante. La Busa, c’est la légende de la vitesse devenue culture.
Pourquoi elle est culte :
C’est l’hyperbike par excellence : la première à pulvériser la barre des 300 km/h, au point de forcer un accord de limitation électronique entre constructeurs.
Le saviez-vous ?
“Hayabusa” signifie faucon pèlerin, prédateur ultra-rapide, un clin d’œil assumé à la vitesse déraisonnable de la machine.
Parole de motard :
“La Busa n’accélère pas, elle téléporte.”
Les prochains Carnets Motards sont réservés aux membres du Club. Tu nous rejoins ?